La tuerie de Christchurch en Nouvelle-Zélande le vendredi 15 mars dans deux mosquées, a fait 50 morts.
Comme le rapportent Le Figaro et d’autres médias français, le chancelier autrichien Sebastian Kurz a confirmé qu’il y a un lien financier entre le tireur Christchurch et le Mouvement identitaire autrichien. Le numéro 1 de ce groupe d’extrême droite, Martin Sellner, a perçu début 2018 la somme 1500 euros de la part d’un donateur australien.
Ce dernier portait le même nom que l’auteur de la fusillade à Christchurch selon Hansjörg Bacher, porte-parole du parquet de Graz. "Nous sommes en mesure de confirmer qu’il existait un soutien financier et donc un lien entre l’agresseur de Nouvelle-Zélande et le Mouvement identitaire en Autriche", a affirmé le chancelier. Celui-ci dit également réfléchir à une dissolution du mouvement.
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"Notre position est très claire : aucune sorte d’extrémisme quel qu’il soit - que ce soient des islamistes radicaux ou des fanatiques d’extrême droite", a assuré M. Kurz, qui gouverne, il faut le savoir, en coalition avec le parti d’extrême droite FPÖ (Parti de la liberté). Le vice-chancelier autrichien Heinz-Christian Strache, tête du FPÖ, a insisté que son parti n’a rien à avoir avec le Mouvement identitaire.
Sur YouTube, Martin Sellner martelait : "je ne suis pas membre d’une organisation terroriste. Je n’ai rien à avoir avec cet homme, sinon que j’ai reçu passivement un don de sa part". Il a aussi qualifié cette fusillade meurtrière en Nouvelle-Zélande de "connerie absolue".
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