Attaque en Arabie Saoudite : trois dirigeants européens attribuent la responsabilité à l’Iran

LINFO.RE – créé le 24.09.2019 à 10h58 – La rédaction

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Dans la soirée du lundi 23 septembre, les dirigeants Emmanuel Macron (France), Angela Merkel (Allemagne) et Boris Johnson (Royaume-Uni), ont accusé l’Iran d’être "responsable" de l’attaque contre des installations pétrolières d’Aramco en Arabie Saoudite, le 14 septembre.

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"...pas d’autre explication plausible"

Après une rencontre en marge de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, lundi, Emmanuel Macron, Angela Merkel et Boris Johnson ont déclaré dans un communiqué commun : il est "clair pour nous que l’Iran porte la responsabilité" des attaques contre les sites pétroliers en Arabie Saoudite, le 14 septembre dernier. Ajoutant qu’il n’y avait "pas d’autre explication plausible", les trois dirigeants ont demandé à l’Iran d’éviter toute nouvelle provocation, rapporte Le Figaro.

Des manœuvres diplomatiques pour une désescalade

L’Allemagne, la France et le Royaume-Uni rejoignent donc l’Arabie Saoudite et les Etats-Unis, qui accusaient déjà l’Iran pour cette attaque, qui a réduit de moitié la production de pétrole de la compagnie saoudienne. Lundi 23 septembre, d’importantes manœuvres diplomatiques étaient à l’ordre du jour pour essayer de "désamorcer" les tensions dans la région et d’organiser une rencontre entre le président américain, Donald Trump, et son homologue iranien, Hassan Rohani. Mais pour le moment, rien n’est prévu entre les deux dirigeants.

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Besoin d’efforts collectifs pour renforcer la sécurité dans le Golfe

Emmanuel Macron, Angela Merkel et Boris Johnson ont, par ailleurs, indiqué que ces attaques ont été perpétrées contre l’Arabie Saoudite, mais tous les pays sont concernés. Évoquant le "risque de conflit majeur", les dirigeants des trois pays européens signataires de l’accord sur le nucléaire iranien - avec la Russie, la Chine et l’Iran - ont insisté sur la nécessité "collective" de renforcer la sécurité dans le Golfe. Ils ont également demandé à Téhéran de revenir au respect de l’accord JCPOA de 2015, censé l’empêcher d’accéder à l’arme nucléaire. L’Iran devrait également s’engager dans une négociation sur son rôle dans la sécurité régionale.

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