Selon le ministre de l’intérieur du land de Rhénanie Westphalie, Herbert Reul, il n’y a pour le moment aucune piste qui laisse penser à un attentat islamiste. Le conducteur qui avait foncé sur la foule s’est suicidé. Il avait des troubles psychologiques, pas de "motivations islamistes". Le dernier bilan officiel fait état de deux morts et une trentaine de blessés.
Une voiture a foncé dans la foule à Münster, dans le nord-ouest de l’Allemagne, samedi après-midi. Son conducteur s’est ensuite suicidé. Dans un premier temps, les autorités avaient donné le chiffre de quatre morts, dont le conducteur. Mais, selon le ministre de l’Intérieur de Rhénanie-Westphalie, Herbert Reul, le bilan est de deux morts. Lors d’une conférence de presse, un porte-parole de la police a évoqué une trentaine de blessés, dont six en danger de mort.
Le ministre de l’Intérieur a écarté pour l’instant l’hypothèse d’une attaque islamiste. "Rien n’indique pour le moment qu’on ait affaire à des motivations islamistes", a-t-il déclaré. Le conducteur est un allemand "et non un réfugié comme on le colporte partout", a souligné le ministre de l’Intérieur. Selon plusieurs médias allemands, l’homme d’environ 48 ans souffrait de troubles psychologiques. Il avait déjà commis une tentative de suicide et avait clamé récemment son intention de recommencer en le faisant de manière spectaculaire, selon des chaînes de télévision.
La chaîne ZDF affirme qu’il avait des liens avec les milieux d’extrême droite. Le Spiegel rapporte de son côté qu’un fusil d’assaut a été découvert dans son appartement de Münster, non loin du lieu du drame. Les enquêteurs ont également trouvé un "objet suspect" dans sa camionnette. La police redoute un piège à l’explosif et a dépêché des experts en déminage sur place.