Selon la police de la métropole canadienne, le chauffeur du véhicule-bélier avait surtout voulu s’en prendre à des femmes. Les victimes avaient entre 22 et 94 ans, dont deux d’origine étrangère.
Les détails concernant l’attaque à la voiture-bélier perpétrée à Toronto le lundi 23 avril 2018 commencent à jaillir. Selon les indications données par la police de cette ville du Canada ce vendredi, l’individu avait pris particulièrement pour cible des femmes. Les dix victimes du chauffeur fou seraient âgées de 22 à 94 ans. Deux d’entre elles étaient d’origine étrangère, l’une venant de la Corée du Sud et l’autre de la Jordanie, a annoncé la police de Toronto lors d’une conférence de presse.
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D’après un bilan révisé, il y aurait également eu 16 autres personnes, âgées entre 23 et 90 ans, qui ont été blessées. Le conducteur de la camionnette-bélier répond au nom d’Alek Minassian, 25 ans. Il a été inculpé de 16 chefs d’accusation de tentative de meurtre, selon les autorités. Il aurait également fait face à 10 chefs d’accusation de meurtre prémédité. Cela fait donc deux inculpations de plus que ce qui avait été décidé par la justice canadienne auparavant.
Pourquoi autant de ressentiment envers les femmes ? Avant que Facebook ne désactive le compte de l’assassin, une phrase qu’il a publiée pourrait être la réponse. Les médias canadiens avaient fait une capture d’écran de cette publication qui disait : "La Rébellion ’Incel’ a déjà commencé !". Une référence qui renvoie au lexique privilégié sur les sites internet de la sous-culture "incel". En effet, ce mot est l’abréviation anglophone pour "involontairement célibataire". La police pense qu’il s’agit ici d’une vive opposition au regain de féminisme ou mouvement "masculiniste".
Source : BFMTV