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La Maison Blanche a éclairci les propos ambigus de Donald Trump concernant l’annexion de la Crimée par la Russie.
Le président américain, Donald Trump, avait évoqué évasivement le sujet vendredi 29 juin à bord d’Air Force One. Alors qu’il doit rencontrer Vladimir Poutine le 16 juillet prochain à Helsinki, il a laissé planer le doute sur la reconnaissance ou non des Etats-Unis de l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014.
"C’est le président Barack Obama qui a laissé cela arrivé", a dénoncé Donald Trump. Lundi, Sarah Sanders, porte-parole de l’exécutif, a clarifié la position des Etats-Unis : "Nous ne reconnaissons pas la tentative de la Russie d’annexer la Crimée. Les sanctions contre la Russie resteront en place jusqu’à ce que la Russie rende la péninsule à l’Ukraine".
Le Kremlin a réaffirmé de son côté que la Crimée était "une partie inaliénable" de la Russie. "La question ne serait pas l’ordre du jour des discussions", affirme la Russie. Avant l’ouverture du sommet du G7 au Canada, le président américain et le président du Conseil italien ont souligné la nécessité de faire revenir la Russie dans le groupe. Cependant, la plupart des participants du sommet G7 se sont exprimés contre cette proposition.
Rappelons que le sommet du G7 avait été rebaptisé G8 en 1998, année où la Russie avait été incluse dans ce format. Elle en a été écartée en 2014, après que la Crimée est redevenue russe. Aujourd’hui le G7 comprend l’Allemagne, le Canada, les États-Unis, la France, l’Italie, le Japon et le Royaume-Uni.