Bastien Louvet/SIPA
Amnesty International, l’ONG de défense des droits humains, a fait part de ses craintes quant à l’usage abusif de gaz lacrymogène dans 22 pays du monde.
Les manifestants connaissent déjà très bien les effets du gaz lacrymogène. Ils en sont souvent exposés durant leurs rassemblements. Amnesty International a mené une grande enquête sur cet agent chimique irritant. Il a basé son étude sur près de 500 vidéos.
L’ONG de défense des droits humains a dénoncé l’utilisation de ces gaz lacrymogènes en dehors du cadre légal international. Selon l’organisation, les effets de ce produit dépendent de la composition du gaz. Malheureusement, il n’y a aucune transparence sur les compositions des gaz commercialisés à travers le monde, rapporte 20 Minutes.
"Les effets irritants en cas d’usage massif peuvent entraîner des complications sérieuses au niveau des yeux, avec des conjonctivites ou au niveau des voies respiratoires. Des cas de décès par suffocation ou après un tir tendu ont été répertoriés", a fait part Amnesty International.
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Amnesty International a parlé de ses craintes sur usage massif des gaz lacrymogènes dans 22 pays du monde, dont Paris, Hongkong ou encore Philadelphie. Selon les Nations Unies dans son principe international, "les gaz lacrymogènes ne doivent être utilisés que pour disperser la foule en cas de violences généralisées et seulement si les autres moyens à disposition des forces de sécurité n’ont pas été suivis d’effet".
Pourtant, ces produits chimiques sont utilisés dans des manifestations pacifiques comme à Philadelphie durant un rassemblement en hommage à Georges Floyd. Comme le rapporte 20 Minutes, les manifestants ont reçu des tirs de gaz lacrymogènes de la part des forces de l’ordre. Même cas en France durant les rassemblements des militants écologistes sur la marche pour le climat.
L’ONG a enfin tiré la sonnette d’alarme sur l’absence de réglementation concernant la commercialisation et l’exportation de ces gaz lacrymogènes.
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