La justice allemande enquête sur un médecin spécialisé en soins palliatifs à Berlin. Selon les médias sur place, il est suspecté d’avoir supprimé au moins huit personnes en leur administrant des mélanges mortels de médicaments.
Un médecin localisé à Berlin en Allemagne est sous le coup d’une grave accusation. Initialement arrêté en août dernier pour le meurtre de quatre patients, l’homme de 40 ans se retrouve au cœur d’une affaire bien plus vaste.
Les investigations ont révélé que ses crimes auraient commencé dès juin 2022. Le parquet de Berlin a révélé le 28 novembre 2024 la découverte de quatre nouvelles victimes potentielles, portant le total à huit patients décédés. L’homme âgé de 40 ans se trouve déjà sous les barreaux. Il a été incarcéré en août 2024. Il est accusé d’avoir utilisé des cocktails médicamenteux pour assassiner ses patients. Selon le média Die Welt, ces crimes n’auraient été motivés que par une « envie de tuer, » sans raison médicale. Les victimes résidaient tous à Berlin, notamment dans les quartiers populaires de Neukölln et Treptow.
L’affaire remonte à juin 2022, date à laquelle la première victime présumée, une femme de 70 ans, aurait succombé après l’administration d’un mélange de médicaments. Le médecin aurait ensuite mis le feu à l’appartement de la victime pour effacer les preuves. Ce mode opératoire macabre s’est répété à plusieurs reprises. En janvier 2024, il aurait tué un homme de 70 ans dans son domicile en lui administrant une dose fatale de médicaments.
Les investigations, incluant l’exhumation de deux corps, ont révélé d’autres meurtres présumés. En avril 2024, le médecin aurait tué une femme de 61 ans à son domicile, puis un homme de 83 ans dans une maison de retraite.
Les victimes du médecin étaient en grande majorité des personnes âgées et vulnérables, placées sous ses soins palliatifs.
Une expertise psychiatrique a été ordonnée pour tenter de comprendre les motivations du suspect. Le parquet et la police continuent d’analyser des dossiers médicaux et de procéder à des expertises médico-légales pour identifier d’autres victimes potentielles.