Annette Kurschus, présidente du Conseil de l’Église protestante en Allemagne, a annoncé sa démission le lundi 20 novembre, sur fond de soupçons de dissimulation d’abus sexuels.
D’après le journal allemand Siegener Zeitung, elle aurait été mise au courant dès les années 1990 des allégations d’abus visant un ancien collègue, sans prendre de mesures à son encontre. Actuellement, le suspect fait l’objet d’une enquête policière. Annette Kurschus a nié être au courant des agressions lors d’une conférence de presse à Bielefeld (Allemagne).
Elle a justifié sa démission en exprimant sa volonté d’éviter toute atteinte à l’image de son Église, selon les médias français comme France Info. "J’aurais aimé, il y a 25 ans, être aussi attentive, formée et sensible aux troubles de comportement qui m’alerteraient aujourd’hui", a dit Annette Kurschus. Elle a affirmé avoir tenté de protéger la famille du suspect, mais a été critiquée pour un "manque de transparence".
Tandis que l’Église catholique allemande fait face depuis des années à des accusations d’agressions sexuelles, son homologue protestant avait été, jusqu’à présent, largement préservé de tels scandales.
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