KONRAD K./SIPA
L’ex-infirmier Niels Högel a été jugé pour la troisième fois en Allemagne. Il a reconnu avoir tué 100 patients pour "briller" devant ses collègues.
Niels Högel a été une fois de plus présenté devant les juges en Allemagne. Mardi, il a reconnu avoir tué 100 personnes. Cet infirmier allemand avait été déjà reconnu coupable à l’issue des deux premiers jugements durant lesquels il avait écopé la peine maximale. Alors, ce troisième procès n’est qu’une sorte de confirmation de cette condamnation. De plus, les familles des victimes en avait besoin pour sentir que justice soit faite.
Pendant à peu près 5 ans, entre 2000 et 2005, Niels Högel était accusé d’avoir injecté des substances provoquant un arrêt cardiaque des patients. Il l’avait fait de façon intentionnelle pour ensuite tenter de les réanimer.
Devant le parquet, il avait confirmé deux raisons de ce fait. La première c’est pour se vanter et briller devant ces collègues en tant que réanimateur prodigieux. La seconde, la pire, c’est qu’il avait annoncé aussi que c’est pour combler son ennui. Ces victimes étaient âgées de 34 à 96 ans. Ils les ont choisies de façon arbitraire. A l’issue du procès, l’ex-infirmier a acquiescé en répondant "Oui" et que toutes ces accusations étaient fondées.
Le coupable a reconnu avoir perpétré 64 meurtres à Delmenhorst et 36 à Oldenbourg. Il s’était souvenu de tous ces actes et il les a avoués. Cependant, à part ces 100 assassinats, lundi, il a parlé d’un autre perpétré en octobre 2001. De plus, les deux exhumations de corps en Turquie sont aussi en attente selon la déclaration du parquet. Le nombre des victimes de Niels Högel pourrait atteindre les 200 meurtres car beaucoup de cadavres ont été incinérés alors il est difficile d’apporter des preuves.
Par ailleurs, tout un chacun se demande où se situe la responsabilité des hôpitaux dans cette affaire. En effet, le nombre de réanimations et de décès était élevé pendant que cet infirmier officiait aux soins intensifs. Alors pourquoi les autorités sanitaires n’avaient rien remarqué et n’ont pas pu l’arrêter ?
(Source : OuestFrance)