La jeune de 32 ans qui aurait tenté d’empoisonner sept personnes présentes sur le campus de Darmstadt, à l’ouest de l’Allemagne souffrirait de troubles psychiatriques.
Sept personnes présentes, le 23 août dernier, sur le campus de Darmstadt, à l’ouest de l’Allemagne, ont souffert de graves problèmes de santé. Certaines d’entre elles ont manifesté des symptômes d’empoisonnement sans qu’aucune cause ni aucun suspect ne soit détecté. Six mois plus tard, l’enquête a connu une avancée et a abouti à l’interpellation d’une étudiante de 32 ans. La jeune femme, "qui n’a jusqu’à présent fourni aucune information sur les faits qui lui sont reprochés", souffrirait de troubles psychiatriques, rapporte Le Parisien citant une information des enquêteurs allemands.
Une enquête pour "tentative de meurtres" par empoisonnement a été ouverte après que l’étudiante aurait introduit des substances nocives dans des aliments et boissons consommés sur le campus. La jeune femme originaire de Mayence était inscrite en sciences des matériaux depuis 2017 dans la même université. D’après le quotidien Bild, les victimes, des étudiants et des employés, ont ingurgité des boissons d’un distributeur automatique et d’une cuisine de l’Institut des Sciences des matériaux de Darmstadt. Elles s’étaient ensuite senties mal et s’étaient rendu compte que leurs bras et jambes viraient au bleu.
La trentenaire était pressentie dès le départ comme auteur des faits. Les policiers ont notamment établi "sur la base de traces numériques" qu’elle s’était introduite dans le bâtiment en question dans la nuit précédant les faits. L’étudiante a été internée, "car il existe un soupçon qu (’elle) ne soit pas responsable de ses actes en raison d’une maladie psychique", soulignent la police et le parquet de Darmstadt dans un communiqué commun. D’après les investigations, l’étudiante se sentait également persécutée par les employés de l’université victimes de cette tentative d’empoisonnement.
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