L’astronaute français Thomas Pesquet a une pensée pour ses collègues, les quatre astronautes de Crew-3, qui l’ont relayé dans l’espace à bord de l’ISS.
Un satellite en orbite a été détruit par la Russie. Un tir qui a provoqué un nuage de débris potentiellement dangereux pour la Station spatiale internationale. L’équipage de l’ISS a été contraint de se réfugier temporairement dans leurs vaisseaux pour se préparer à une éventuelle évacuation d’urgence. L’Otan a dénoncé "un acte irresponsable", tandis que la Russie a été accusée par les Etats-Unis d’avoir mis en danger l’équipage de ISS. L’astronaute français Thomas Pesquet qui est récemment retourné sur Terre a réagi à cette situation. "On espère que la tension entre les Etats disparaisse et qu’ensuite, on va nous laisser travailler", a déclaré le spationaute sur Franceinfo.
Thomas Pesquet a une pensée à ses collègues, les quatre astronautes de Crew-3 qui ont pris le relais dans l’espace à bord de l’ISS. "Ça a dû leur faire un peu drôle d’arriver à bord de la station spatiale, de trouver leurs marques, de commencer le boulot tout doucement, et puis d’être accueillis par une situation d’urgence comme celle-là", a confié le spationaute français. Pour autant, l’astronaute ne s’inquiète pas vraiment de ce genre de danger. Il a salué l’attitude des astronautes d’avoir réagi assez rapidement en se mettant dans les meilleures conditions.
> A lire aussi : Climat : Thomas Pesquet raconte à Emmanuel Macron les dégâts sur Terre
Malgré cet incident, il y a peu de risque que les tensions éclatent au sein de l’équipage composé de quatre astronautes américains, un spationaute allemand et deux cosmonautes russes, a déclaré l’astronaute français. "Au sein des équipages, il y a toujours une bonne entente même si au niveau des États cela se tend un petit peu.", a confié Thomas Pesquet. Selon ce dernier, ils évitent de parler de politique et de religion dans l’espace, car la Station spatiale a pour rôle de montrer que la coopération fonctionne. "On a l’intelligence de garder ses opinions et ses convictions intimes pour soi et de faire en sorte que ça marche bien.", a-t-il conclu.