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L’ESA (Agence spatiale européenne) prévoit d’envoyer dans l’espace le ’Woodsat Wisa’, un satellite en bois d’ici la fin de l’année.
L’Agence spatiale européenne a annoncé le lancement d’un nouveau satellite en bois en orbite terrestre d’ici la fin de l’année. Il s’agira du premier appareil, fabriqué avec cette matière, rapporte le journal 20 Minutes. L’écrivain finlandais et fondateur d’Arctic Astronautics, Jari Makinen, a imaginé ce nouveau type d’appareil spatial avec lequel l’ESA compte savoir si le bois ne serait pas plus résistant que le métal dans l’espace.
Pour réaliser ce test, les spécialistes ont fabriqué le Woodsat Wisa qui sera un nanosatellite CubeSat de 10 cm de côté seulement, construit à partir de panneaux en contreplaqué de bouleau. De ce fait, il ne sera pas aussi imposant que les satellites traditionnels. Le matériau utilisé a été spécialement traité pour survivre au mieux à l’environnement hostile de l’espace.
Le satellite en bois devrait assurément subir des dégâts lors de la mise en orbite. En effet, l’équipe Woodsat s’attend à ce qu’elle s’assombrisse, mais l’essentiel est de vérifier si des fissures se forment sur les panneaux.
Le journal précise que l’appareil contiendra de nombreux capteurs élaborés par l’ESA. Ils permettront d’identifier la pression locale dans les cavités embarquées dans les heures et les jours suivants la mise en orbite.
Dans un communiqué, l’ESA a indiqué qu’il s’agit d’un facteur important pour la mise sous tension des systèmes à haute puissance et des antennes radiofréquence, puisque de petites quantités de molécules dans la cavité peuvent potentiellement leur causer des dommages.
Le satellite en bois devra à la fois résister à l’environnement hostile de l’espace, mais aussi aux potentiels chocs avec des débris spatiaux. En outre, il permet de réaliser d’importantes économies, car le bois est une matière moins coûteuse que le métal. De ce fait, il serait possible d’envoyer plus d’appareils dans l’espace.
Par ailleurs, les satellites en bois permettraient de réduire les débris spatiaux car, à la fin de leur vie, ils pourraient être plus facilement désintégrés.