Dans une déclaration unanime, mardi 29 septembre, le Conseil de sécurité de l’ONU a demandé un "arrêt immédiat des combats" meurtriers perpétrés dans le Karabakh.
Des combats meurtriers ont lieu dans la région du Nagorny Karabakh, disputée entre les forces séparatistes soutenues par l’Arménie et l’Azerbaïdjan. Au troisième jour, le Conseil de sécurité de l’ONU a réclamé un "cessez-le-feu immédiat" des combats.
"Les 15 membres du Conseil de sécurité expriment leur soutien à l’appel lancé par le secrétaire général aux deux côtés pour arrêter immédiatement les combats, désamorcer les tensions et reprendre sans tarder des négociations constructives", a précisé leur déclaration.
Le Conseil de sécurité de l’ONU, rassemblant entre autres la Belgique, l’Estonie, l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni, s’est réuni en urgence pour adopter cette décision unanime.
Plus tôt, mardi 29 septembre, l’Arménie avait affirmé qu’un chasseur-bombardier turc soutenant l’Azerbaïdjan avait abattu un de ses avions militaires. Une affirmation qui a rapidement été démentie par Ankara et Bakou.
Depuis dimanche dernier, les forces de l’enclave séparatiste du Haut-Karabakh, soutenue politiquement par l’Arménie, et celles de l’Azerbaïdjan s’affrontent, relate Le Monde. Malgré les appels au calme de la communauté internationale, les combats meurtriers se poursuivent dans cette région du Karabakh. Mais une guerre entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan risquerait d’entraîner les puissances régionales (Turquie et Russie) dans ce Caucase du Sud.
Mardi, le bilan officiel s’établissait à 97 morts, dont 80 soldats séparatistes et dix-sept civils (12 en Azerbaïdjan et 5 en Arménie).
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