Après avoir été privé de l’asile politique dans l’Ambassade de l’Equateur, la police londonienne vient d’arrêter Julian Assange.
Accusé d’avoir violé sa liberté conditionnelle par le Royaume-Uni ainsi que de piratage informatique et de diffusion de documents confidentiels par les Etats-Unis, l’Australien Julian Assange, a trouvé refuge dans l’ambassade de l’Equateur. Bénéficiant depuis 7 ans de l’asile politique de ce pays, le fondateur de Wikileaks a plusieurs fois porté atteinte aux règles régissant ses conditions d’asile dans l’ambassade, selon Le Figaro.
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L’Equateur a décidé de lui retirer cet asile politique. De ce fait, Julian Assange a été ainsi arrêté jeudi 11 avril à 10 heures du matin par six policiers habillés en civil. Il a été de suite placé en garde à vue et devait être présenté jeudi même au tribunal de Westminster pour non-présentation au tribunal, annonce Scotland Yard.
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Face à cette prise de décision, WikiLeaks a rapidement réagi sur Twitter en accusant l’Équateur d’avoir "illégalement mis fin à l’asile politique d’Assange, en violation du droit international". Il l’a aussi critiqué d’avoir "invité" la police britannique dans l’enceinte de l’ambassade. L’ex-président équatorien, Rafael Correa a écrit sur son compte que "cela met la vie d’Assange en danger et humilie l’Équateur."
En revanche, Theresa May a commenté qu’"au Royaume-Uni, personne n’est au-dessus des lois".
De leur côté, les soutiens de l’Australien redoutent qu’il soit extradé vers les Etats-Unis pour la publication de milliers de documents confidentiels du département d’Etat et du Pentagone.
WATCH : Moment Julian Assange is CARRIED out of the Ecuadorian Embassy in London. pic.twitter.com/OEeqmoksGr
— RT UK (@RTUKnews) 11 avril 2019