Dans sa guerre contre le tabloïd Daily Mail, Meghan Markle reproche au journal d’avoir porté atteinte à sa vie privée après la publication en août 2018 des extraits d’une lettre manuscrite adressée à son père.
Le procès devant la Haute Cour de Londres devait avoir lieu en janvier 2021, mais les avocats de Meghan Markle ont obtenu un report pour le mois d’octobre de cette année. La justice britannique étudie à partir de ce mardi 19 janvier la demande de l’ancienne actrice américaine de lui donner gain de cause contre la société éditrice du tabloïd Daily Mail. L’épouse du prince Harry poursuit Associated Newspapers, éditeur du journal pour atteinte à la vie privée, mais elle veut éviter la case procès, relate Le Figaro. L’affaire concerne la publication en août 2018 d’extraits d’une lettre manuscrite adressée à son père Thomas Markle.
Les représentants de Meghan Markle ont justifié le report par "raison confidentielle". Et selon le juge Mark Warby, chargé de l’affaire, la démarche entamée par la plaignante était légale. La Haute Cour va alors examiner mardi et mercredi cette demande de "jugement sommaire". En droit anglo-saxon, cette procédure permet de traiter le dossier et le résoudre sans procès. Les audiences se dérouleront de manière virtuelle à cause de la pandémie de nouveau coronavirus. Le prince Harry a plusieurs fois dénoncé la pression médiatique sur son couple. Le frère du prince William a par exemple engagé des poursuites judiciaires séparées contre un autre tabloïd britannique, le Daily Mirror, pour des piratages téléphoniques présumés.
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Depuis qu’ils sont installés en Californie, Meghan Markle et son mari ont signé plusieurs contrats avec des plateformes de contenus, dont le géant du streaming Netflix. Le couple est critiqué de chercher à profiter de cette appartenance à la famille royale et de refuser dans la foulée d’assumer les aspects protocolaires et de représentation liés à la fonction. Ils ont récemment fondé une nouvelle fondation, baptisée Archewell, nom inspiré de celui de leur fils Archie pour réaliser leur volonté d’œuvrer pour des causes humanitaires.