Le mardi 08 septembre, les ministres des Affaires étrangères de la France, de l’Allemagne, de l’Italie, du Royaume-Uni, du Canada, des Etats-Unis et du Japon ont publié un communiqué commun en marge de l’affaire d’empoisonnement d’Alexeï Navalny.
Les grandes puissances du G7 ont exhorté la Russie à traduire "urgemment" en justice les présumés auteurs de l’empoisonnement de l’opposant de 44 ans. Dans leur communiqué commun, les ministres affirment être "unis dans la condamnation, dans les termes les plus forts, de l’empoisonnement confirmé d’Alexeï Navalny".
L’Allemagne, où M. Navalny est soigné, "a informé les partenaires du G7 du fait que les analyses cliniques et toxicologiques par des experts médicaux allemands et un laboratoire spécialisé des forces armées allemandes avaient permis de déterminer que M. Navalny a été victime d’une attaque à l’agent chimique". Il s’agirait d’un innervant du groupe Novichok, une substance développée par les Russes, expliquent les ministres des Affaires étrangères du G7 dans des propos rapportés par la presse française.
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Les ministres des Affaires étrangères de la France, de l’Allemagne, de l’Italie, du Royaume-Uni, du Canada, des Etats-Unis et du Japon insistent que "tout usage d’armes chimiques (…) est inacceptable et contraire aux normes internationales".
"Nous, ministres des Affaires étrangères du G7, appelons la Russie à urgemment faire toute la transparence sur l’identité des responsables de cette attaque au poison détestable et à traduire les auteurs en justice", martèlent-ils.
Pour sa part, Moscou a dénoncé des accusations "absurdes".
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