Un jour de deuil national a été décrété mercredi en Belgique après l’accident de car mortel qui a coûté la vie à 28 personnes, dont 22 enfants, dans le canton du Valais, au sud de la Suisse.
Dès mercredi en début d’après-midi, le premier ministre belge
, Elio Di Rupo, ainsi que les familles des victimes se sont rendus sur le lieu de l’accident, à proximité de la ville de Sierre, alors que l’identification formelle des corps était toujours en cours.
Un peu plus tôt, le chef du gouvernement belge a annoncé avoir décrété un jour de deuil national, c’est un « jour tragique » pour toute la Belgique, a-t-il dit. « Vu l’ampleur de la catastrophe et l’émotion qu’elle suscite, le gouvernement a décidé qu’il y aurait un jour de deuil national », a fait savoir le Premier ministre Elio Di Rupo, à l’issue d’un conseil des ministres extraordinaire. « C’est un jour noir pour notre pays, tous les Belges partagent l’immense chagrin des familles », affirme-t-il.
Dans un communiqué, le gouvernement belge a confirmé la mort de 28 de ses citoyens, dont « six adultes et 22 enfants âgés de 12 ans ». « Il y a parmi les victimes de l’accident 10 personnes de nationalité néerlandaise, une personne de nationalité allemande et une personne de nationalité polonaise », ajoute encore le premier ministre belge, sans préciser s’il s’agit de morts ou de blessés.
Sur les 52 passagers à bord du car accidenté, 24 enfants ont été blessés, dont « trois dans le coma, présentant des lésions cérébrales et thoraciques », souligne la vice-Premier ministre belge Laurette Onkelinx. Les secours ont de leur côté déclaré avoir rencontré des difficultés à désincarcérer les victimes hors du car, dont la partie avant a été complètement défoncée.
« L’extraction des blessés et des personnes décédées a pris beaucoup de temps et a été vécue de façon extrêmement tragique. Le fouillis métallique était extrêmement difficile à maîtriser », relate le directeur médical de la centrale de secours, à la RTS. « Compte tenu de l’état du véhicule, on peut imaginer que la vitesse était sans doute importante. La plupart malheureusement souffrent de blessures graves, de blessures qui pourraient mettre en cause leur pronostic vital. Il s’agissait pour la plupart de polytraumatisés », poursuit le responsable.
Le car belge transportant pour la plupart des élèves à leur retour de classe de neige a percuté de plein fouet le mur d’un tunnel dans le canton du Valais en Suisse, provoquant "la mort de 28 personnes, dont 22 enfants d’une douzaine d’années", a annoncé ce mercredi la police suisse. Les médias belges ont précisé que les deux conducteurs ont tous péri, alors que la cause de l’accident reste à déterminer.
« Il n’y a pas de mot pour exprimer la douleur », a déclaré le Premier ministre belge, Elio di Rupo, s’adressant aux familles des victimes, « sous le choc ».
Après ce drame, l’Europe s’est associée à la douleur des proches des victimes, et plus largement de la Belgique toute entière. Le président français Nicolas Sarkozy et le président de la Commission européenne José Manuel Barroso ont présenté leurs condoléances aux familles éplorées. Le président de l’Union européenne Herman Van Rompuy s’est déclaré profondément attristé face à un « drame humain terrible ».
Le président américain Barack Obama a lui aussi adressé « ses condoléances les plus profondes aux victimes et à leurs familles ». La Maison Blanche a souligné que « la perte de si nombreuses vies, si jeunes, brise le cœur ».