Le jeudi 11 novembre, l’ambassadeur russe adjoint auprès de l’ONU a assuré que son pays et la Biélorussie n’aident pas des migrants à affluer vers la frontière entre cette dernière et la Pologne.
Accusé d’être derrière cette crise migratoire et surtout de fournir une éventuelle aide aux migrants, le diplomate Dmitry Polyanskiy a été tranchant. "Non, absolument pas", a-t-il lâché. Questionné ensuite sur les mouvements d’avions de chasse dans le ciel de la Biélorussie, il a assuré qu’il s’agissait d’une "réponse au déploiement massif" de gardes polonais armés à la frontière polono-biélorusse. "Nous avons des obligations dans le cadre de l’unité entre la Russie et la Biélorussie", a-t-il continué dans des propos rapportés par les médias français comme Le Figaro.
Dmitry Polyanskiy a insisté que s’il y a une concentration de ressources militaires à la frontière avec la Biélorussie, "nous devons réagir", martelant que ce sont des vols de reconnaissance, rien de plus… "C’est une activité normale".
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Selon le diplomate, les migrants sont des gens qui sont venus "légalement en Biélorussie", et qui cherchent à entrer dans des pays européens, comme l’Allemagne. "Ils ne sont pas autorisés à franchir la frontière, sont poursuivis, battus. C’est une honte totale et une violation complète des conventions internationales", a-t-il ensuite estimé.
Par ailleurs, Dmitry Polyanskiy a aussi été interrogé pour savoir si le déploiement de forces militaires russes à la frontière de la Russie avec l’Ukraine signifiait que Moscou voulait envahir les Ukrainiens… Le diplomate a retorqué que "cela n’avait jamais été planifié".
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