Après le coup d’Etat militaire en Birmanie, le Royaume-Uni et l’UE ont demandé, lundi 8 février, la mise en place d’une réunion d’urgence du Conseil des droits de l’homme de l’ONU pour évoquer la situation birmane.
Non seulement le Royaume-Uni et l’Union européenne, mais aussi 19 autres membres du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, ont exigé une réunion d’urgence pour discuter de la situation en Birmanie à la suite d’un coup d’Etat militaire.
Des mobilisations massives contre la prise de pouvoir par l’armée ont eu lieu dans des grandes villes birmanes ces derniers temps.
A l’occasion d’une réunion du conseil par visioconférence, Julian Braithwaite, l’ambassadeur du Royaume-Uni auprès des Nations unies à Genève, a expliqué que la demande d’une réunion d’urgence constitue "une réponse à l’état d’urgence imposé en Birmanie ainsi qu’à la détention arbitraire de responsables politiques démocratiquement élus et de membres de la société civile", rapporte Le Figaro.
Mr Braithwaite a aussi tenu à souligner que : "Nous devons répondre d’urgence à l’épreuve que traverse le peuple birman et à la situation des droits de l’homme qui s’y détériore rapidement".
L’acceptation de la tenue d’une réunion d’urgence se fera lorsque la demande est formulée par au moins un tiers des 47 membres du Conseil de l’ONU.
> Suivre l’actualité dans le monde sur Linfo.re.