Un an après le violent attentat de l’État islamique qui a fait 39 morts à Istanbul, le gouvernement local est sur le qui-vive. "Nous avons pris des mesures de sécurité très sérieuses pour assurer à nos citoyens, si Dieu le veut, un Nouvel An dans la paix et la sécurité", a expliqué le gouverneur d’Istanbul.
Le gouvernement d’Istanbul a décidé le déploiement de 40 000 membres des forces de sécurité lors des célébrations de la nuit de la Saint-Sylvestre. Cette mesure a été prise dans la peur que revienne un attentat terroriste, a annoncé le gouverneur de la ville Vasip Shain le jeudi 28 décembre. En effet, un an après l’attentat contre une discothèque qui a fait 39 morts, la psychose est toujours présente. Par ailleurs, même si ces structures de sécurité sont mises en places, les réjouissances devraient être plus calmes cette année dans la ville. Les rassemblements publics sont notamment interdits.
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En détail, 37 000 policiers et 4 000 membres de la gendarmerie et des garde-côtes seraient déployés dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier afin d’assurer la sécurité des habitants. "Nous avons pris des mesures de sécurité très sérieuses pour assurer à nos citoyens, si Dieu le veut, un Nouvel An dans la paix et la sécurité", a déclaré le gouverneur d’Istanbul. Les rassemblements sont interdits du côté de l’emblématique place Taksim ou encore dans le quartier animé de Besikats. Le quartier de Sisli, connu pour ses commerces huppés et ses zones résidentielles, est également touché par cette interdiction de rassemblement.
Source : Europe 1