La Commission européenne propose que la période de transition post-Brexit qui suivra le départ de la britannique de l’UE le 29 mars 2019 s’achève le 31 décembre 2020.
Les "dispositions transitoires" après le Brexit ne "devraient pas durer au-delà du 31 décembre 2020", a assuré la Commission européenne qui a révélé ses recommandations aux Etas membres.
La Première ministre britannique Theresa May avait proposé une période de transition de deux ans maximum, soit jusqu’au 29 mars 2021. Michel Barnier, négociateur en chef de la Commission, affirme que cette période de transition doit être "courte et limitée dans le temps". Une période qui permettra à la Royaume-Uni de se préparer. De ce fait, il n’y aura pas de "transition à la carte". Michel Barnier souligne également que durant la transition "toutes les nouvelles règles de l’UE continueront de s’appliquer au Royaume-Uni".
Les "recommandations" sur cette transition doivent être approuvées fin janvier par les Etats membres. Les négociations avec les Britanniques pourront alors s’ouvrir officiellement. L’objectif des Européens est de parvenir dès octobre 2018 à un accord de retrait incluant les modalités du divorce et de la période de transition, ainsi qu’une déclaration conjointe en annexe définissant les grandes lignes des liens futurs avec Londres. Une fois acté le départ du Royaume-Uni et l’entrée dans la phase de transition en mars 2019, les négociations commerciales en tant que telles pourront formellement débuter, en vue d’une entrée en vigueur en 2021.