David Tanecek/AP/SIPA
Le chirurgien a plaidé coupable d’avoir inscrit ses initiales, "SB", sur le foie de deux patients sous anesthésie, sans leur consentement. Des actes décrits par l’accusation comme un abus de pouvoir.
Simon Bramhall, 53 ans, est accusé d’avoir inscrit au gaz argon ses initiales sur le foie de ses patients. Les faits remontent à 2013 et le chirurgien a été depuis suspendu. Mercredi 12 décembre, devant le magistrat, le chirurgien a reconnu les faits, rapporte Le Figaro.
Pour inscrire ses initiales, le chirurgien aurait eu recours à du gaz argon, fréquemment utilisé en chirurgie. C’est un de ses collègues qui a fait l’étrange découverte lors d’une opération de routine. "A la suite d’accusations de faute professionnelle, University Hospitals Birmingham NHS Foundation Trust a suspendu un chirurgien le temps de conduire une enquête interne", avaient expliqué à l’époque les autorités sanitaires locales.
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Simon Bramhall est visé par deux chefs d’inculpations de coups et blessures. Durant le procès, le procureur a évoqué "une affaire hors du commun et complexe". "Le plaidoyer de culpabilité vaut acceptation que ce qu’il a fait n’était pas seulement contraire à l’éthique, mais aussi répréhensible sur le plan pénal", a-t-il ajouté. L’accusation décrit ainsi les actes du médecin comme un abus de pouvoir. Ils étaient "délibérés et conscients", a estimé le procureur. Le verdict de la cour sur la culpabilité de Simon Bramhall sera examiné le 12 janvier prochain.
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