Le magazine suisse Bilan a dévoilé jeudi la liste des 300 plus riches du pays avec une fortune d’au moins 86 millions d’euros. Parmi eux figurent 54 Français.
Le nombre d’ultra-riches français résidant en Suisse est resté stable cette année. Selon le classement annuel établi par le magazine suisse Bilan, ils sont 54 répertoriés en 2017 parmi les 300 plus riches du pays. Le montant total de leur fortune s’élève cette année 81,3 milliards de CHF (69,8 milliards d’euros). Ce qui correspond à une hausse de 12% en un an. La revue explique cette stabilité par l’arrivée de nouveaux arrivants qui compense le départ des grandes fortunes. Pour bénéficier de ce statut d’ultra-riches, les personnes, ou les familles doivent posséder une fortune nette d’au moins 100 millions de francs suisses (86 millions d’euros). Calculé en francs suisses, le patrimoine des 54 ultra-riches Français établis en Suisse "profite de la hausse de l’euro face à la monnaie helvétique et de la formidable croissance des marchés financiers", détaille Bilan sur le récit de LCI.
Le magazine suisse a relevé trois nouveaux noms qui ont fait leur entrée dans le classement. Il s’agit de la famille Baud (patrimoine estimé entre 300 et 400 millions de CHF), la famille Leven, héritière des eaux Perrier (patrimoine estimé entre 200 et 300 millions de CHF) et Patrick Degorce (patrimoine estimé entre 100 et 200 millions de CHF). Dans la liste des sortants figurent Alain Dominique Perrin, ancien président de la maison de luxe Cartier ou encore Jean-Pierre Valentini, spécialiste du négoce des matières premières. Sont également sorties du classement de Bilan les familles Defforey et Fournier.
Dans le détail du classement, les trois Français les plus riches de Suisse n’ont pas changé, mais avec des rangs différents. La famille Castel arrive au 1er rang, avec une fortune légèrement en hausse (entre 12 à 13 milliards de CHF). La famille Gérard Wertheimer, actionnaire de Chanel, se trouve à la seconde position avec une fortune estimée entre 11 et 12 milliards de CHF. La troisième place revient à Patrick Drahi, un magnat franco-israélien qui préside le groupe de télécoms et de médias Altice.
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