Le djihadiste français, transféré de Belgique, est arrivé dans la matinée au palais de justice de Paris pour être présenté à un juge antiterroriste.
Mehdi Nemmouche, qui pourrait être jugé en 2018 pour l’attentat du musée juif de Bruxelles, a été transféré de la Belgique à la France mercredi matin.
Soupçonné d’être l’un des geôliers des quatre journalistes français - Didier François, Edouard Elias, Nicolas Hénin et Pierre Torres - détenus pendant dix mois en Syrie, entre juin 2013 et avril 2014. Un juge français doit lui signifier sa mise en examen. Medhi Nemmouche doit être transféré sous haute surveillance avant de rentrer dans la soirée en Belgique, précise une source judiciaire. C’est le GIGN qui va se charger d’escorter Mehdi Nemmouche, de sa prison belge à l’Île de la Cité, à Paris. Le plus grand secret entoure le dispositif.
Le 31 octobre, l’avocat belge de Mehdi Nemmouche Henri Laquay avait jugé cette convocation "assez logique". En effet, un mandat d’arrêt européen a été délivré et n’a pas exécuté. "En pratique, il sera présenté devant un juge d’instruction français qui pourra le mettre en examen. Après cette éventuelle mise en examen, il reviendra à mon avis très rapidement en Belgique pour pouvoir préparer son procès en Belgique", avait-il déclaré à RTL Info. Mehdi Nemmouche doit également être jugé en Belgique en 2018 pour l’attentat du Musée juif de Bruxelles. Il a menacé en septembre de ne pas se rendre à son procès. Selon ses avocats, il serait malade, et souffrirait d’une perte de la vue et de l’ouïe. Il réclamait un examen approfondi et des soins d’urgence. Il a finalement été transféré de la prison de Bruxelles à celle de Leuze-en-Hainaut en octobre.