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Le président de la République Emmanuel Macron a répondu au poème d’une adolescente anglaise amoureuse de la Tour Eiffel, à l’occasion de son anniversaire.
Après avoir reçu à l’Elysée un poème d’une adolescente britannique qui racontait sa visite à la Tour Eiffel, Emmanuel Macron a pris la plume et lui a répondu par quelques vers en anglais.
Au mois d’avril dernier, la jeune Sophie visitait Paris en famille. A l’occasion de ce voyage, la jeune fille était tombée en admiration devant l’un des emblèmes de la capitale française : la Tour Eiffel. Très inspirée, elle a écrit un poème en l’honneur de la Dame de fer. Elle avait même adressés ses quelques vers à l’Elysée et à son occupant de l’époque, François Hollande. "Elle a quatre jambes magnifiques, Qui l’aide à se tenir fière. Elle surplombe tout le monde, Avec sa tête dans les nuages. Elle est grande et élégante, Avec sa jolie jupe de dentelle", a-t-elle notamment écrit.
Comme François Hollande était sur le départ, Emmanuel Macron a pris le relais et a bien choisi le moment pour répondre à Sophie. Touché par le message de la jeune fille, Emmanuel Macron, n’a pas seulement pris soin de lui répondre en anglais, mais bien de lui écrire à son tour un poème à l’occasion de ses 13 ans. L’Ambassade de France en Grande-Bretagne a diffusé plusieurs messages sur le réseau social, pour souhaiter un bon anniversaire à la jeune fille, accompagnés de la réponse présidentielle.
Happy birthday to Sophie who is 13 today. She wrote a #poem to @emmanuelmacron about @LaTourEiffel... and he wrote her one in return ! pic.twitter.com/etESO8oVeK
— French Embassy UK (@FranceintheUK) 1 novembre 2017
A special birthday present for Sophie, 13 today : President @EmmanuelMacron’s reply to her poem on the #EiffelTower. Bon anniversaire Sophie ! pic.twitter.com/NxMTbikMBm
— French Embassy UK (@FranceintheUK) 1 novembre 2017
"En voyage à Paris, la petite Sophie
Croisa une géante, illuminant la nuit.
Comment t’appelles-tu, monstre surnaturel ?
Mes nombreux visiteurs m’appellent Tour Eiffel
N’es-tu pas parfois lasse, avec tes mille atours
Que l’on ne voit en toi qu’une banale tour.
Toi, le dragon, la fée, qui veille sur Paris,
Toi la torche olympique qui flotte dans le ciel gris ?
Comme tu me flattes ! Si rares sont les poètes
Qui chantent les louanges de mon âme parisienne
Comme l’ont fait Cocteau, Aragon, Cendrars,
Trénet et Apollinaire… Comme tu es si douée
Pour voir sous la surface, tu pourrais
Si tu veux, quand tu seras rentrée de France-
Prendre ton stylo et écrire
Pourquoi tu m’apprécies -ce serait gentil et amusant !
Tu peux compter sur moi ! Il y a tant à dire
J’écrirai vingt lignes… mais qui les lira ?
Eh bien je connais un homme qui lira ton poème.
Vraiment ? Qui ?
Le président de la France".