Visé par deux plaintes pour viol, Tariq Ramadan a réagi sur son compte Facebook pour nier les faits qui lui sont reprochés.
Accusé par deux femmes de viols, Tariq Ramadan porte plainte pour "dénonciation calomnieuse" et se dit victime de ses "ennemies de toujours".
C’est sur sa page Facebook que l’islamologue suisse a brisé son silence, réagissant aux accusations de "viol" portées contre lui en moins d’une semaine par deux plaignantes. "Je suis depuis plusieurs jours la cible d’une campagne de calomnie qui fédère assez limpidement mes ennemis de toujours", écrit-il sur sa pge Facebook. L’islamologue et théologiens annonce également le dépôt d’une nouvelle plainte dans les prochains jours. "Mon avocat a transmis au Parquet de Paris une plainte pour dénonciation calomnieuse. Une nouvelle plainte sera déposée dans les prochains jours puisque mes adversaires ont enclenché la machine à mensonges", précise-t-il.
Pour lui, "la calomnie est une méthode insupportable et les conjurations ne forment pas la vérité". Il accuse ses adversaires, sans les nommer, d’être derrière les plaintes dont il fait l’objet de la part de deux femmes. "Il est triste de voir nos adversaires en venir à des extrémités aussi fallacieuses est terriblement médiocre", déplore-t-il. Petit-fils du fondateur de la confrérie égyptienne islamiste des Frères musulmans, Tariq Ramadan se dit "serein et déterminé". Il estime enfin que le droit doit maintenant parler. "Nous nous attendons à un long et âpre combat", prévient-il.
Selon Le Monde et Le Parisien, le récit de l’une des femmes ayant porté plainte, qui fournit des certificats médicaux à l’appui, fait état de "scènes de violence sexuelle d’une grande brutalité". Elles se seraient déroulées dans un grand hôtel de Lyon en octobre 2009. Ce témoignage succède à celui d’une ancienne salafiste devenue militante féministe et laïque : Henda Ayari. La victime présumée âgée de 40 ans a publié ses accusations sur sa page Facebook le 20 octobre, en plein débat autour du harcèlement sexuel dans la société. Elle a été entendue mardi par les enquêteurs sur ces faits qui remonteraient à 2012 à Paris.