Selon des estimations publiées par le Global Forest Watch (GFW), 29,7 millions d’hectares de surfaces forestières ont été détruites durant l’année 2016.
Les nombreux incendies ont accéléré le phénomène : la perte de surfaces forestières a bondi de 51% sur une année.
Pour expliquer cette augmentation drastique des feux de forêt en 2015 et 2016, les chercheurs pointent du doigt les effets du courant cyclique chaud du Pacifique El Niño, le second plus intense jamais enregistré. El Niño a créé des conditions très sèches dans les Tropiques. Il a aussi joué un rôle dans les forêts boréales et tempérées. Selon le GFW, le changement climatique accroît également l’intensité et le coût des incendies. Les récents brasiers en Californie et au Portugal ne présagent rien de bon et devrait hisser 2017 vers un nouveau record de zones forestières détruites.
Outre les incendies, la déforestation liée à l’agriculture, la coupe de bois et l’activité minière ont également contribué à l’importante réduction des forêts en 2016. Les incendies de forêts et la déforestation peuvent entraîner une hausse des décès prématurés, des maladies et avoir un impact économique très négatif, prévient le rapport, soulignant qu’ils peuvent aussi affecter les sources d’eau, la biodiversité et libèrent d’énormes quantités de dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère.
Where does GFW's #deforestation data come from ? Here's a closer look : https://t.co/IqV0wnOHyX pic.twitter.com/olRmq4pZek
— Global Forest Watch (@globalforests) 23 octobre 2017