Après la décision de Donald Trump de retirer les Etats-Unis de l’accord de Paris, Nicolas Hulot a réagi en restant positif. Il refuse de renoncer à la lutte contre le réchauffement climatique.
Le monde est déçu par le retrait d’Etats-Unis de l’accord du climat signé en décembre 2015, lors de la COP21. Le Président américain a tenu l’engagement qu’il avait fait lors de sa campagne.
Face à cette décision, le ministre français de la Transition écologique et solidaire a émis son avis. Pour lui, il s’agit d’une déclaration de violence incomparable à ces millions de personnes, familles qui meurent à cause de la pollution due à l’utilisation des énergies fossiles, tous les ans. Il a souligné que "C’est un message d’une violence inouïe aux générations futures". Par ces paroles, il rejoint l’avis de Laurent Fabius qui dénonce une "erreur majeure" et de Ségolène Royal qui qualifie cette décision américaine d’erreur lourd de conséquence contre l’humanité.
Nicolas Hulot refuse pourtant de s’abandonner passivement à cette situation. Il espère une chose positive issue de cette décision du chef d’Etat d’Amérique. Il estime que la solidarité universelle se manifesterait entre l’Europe, la Chine, l’Inde y compris aux États-Unis. Pour le montrer, malgré la décision de Donald Trump, les Etats de New York, Californie et Washington ainsi que plusieurs villes, comme Pittsburg, ont annoncé jeudi qu’ils formaient une "alliance pour le climat".
Le ministre de la Transition écologique reste donc optimiste et croit que "L’accord de Paris n’est pas mort". En tout cas, la France ne compte pas baisser les bras. Au contraire, le pays pense revoir à la hausse leurs ambitions et inciter de nombreux Etats à faire pareil.
"On ne remettra pas à plat l’Accord de Paris" @N_Hulot #E1Matin pic.twitter.com/JJuDogXsPM
— Europe 1 (@Europe1) 2 juin 2017