Illustration/SIPA
L’Union européenne, par la voix du président du Conseil Donald Tusk, a assuré qu’elle ne cédera pas aux menaces lors des négociations sur le Brexit. Un scénario sans accord serait "mauvais pour tous", a-t-il prévenu.
Donald Tusk, le président du Conseil européen, n’est pas allé par quatre chemins en s’adressant aux Britanniques au sujet du Brexit. L’Union européenne "ne se laissera pas intimider par les menaces", a-t-il dit, en faisant allusion à une éventuelle sortie sans accord du Royaume-Uni de l’Union. Selon lui, un divorce sans accord serait "mauvais pour tous".
Lundi 13 mars, le Parlement britannique a donné le feu vert à la Première ministre Theresa May pour le déclenchement du Brexit avant la fin du mois de mars, date limite qu’elle s’est fixée. Le texte de loi permettant de mettre en route la procédure prévue par l’article 50 du traité de Lisbonne a été voté sans amendements.
Le même jour, la Première ministre écossaise Nicola Sturgeon a annoncé qu’elle allait demander un nouveau référendum d’indépendance, faisant planer une menace d’éclatement du Royaume-Uni. Si le déclenchement du Brexit n’a jamais été aussi proche, cette annonce fracassante a conduit Theresa May à faire savoir qu’il interviendrait à la fin de ce mois de mars.
Theresa May est intervenue mardi 14 mars devant le Parlement britannique pour informer les députés du contenu du dernier sommet européen de Bruxelles. Les dirigeants des 27 autres Etats membres pourraient se réunir le 6 avril pour un sommet visant à définir des lignes directrices des négociations sur le Brexit.
Lire notre dossier sur le Brexit.
Suivre l’actualité du Royaume-Uni.