Le quotidien d’une Anglaise est rendu très pénible par sa maladie caractérisée par l’émanation d’une odeur de poisson pourri. Il s’agit d’une affection très rare.
L’Anglaise qui souffre de cette maladie rare s’appelle Kelly Fidoe-White, rapporte Yahoo. Dans le monde, seules 600 personnes sur les près de 7,43 milliards d’humains sont atteintes par cette affection appelée triméthylaminurie, communément connue sous le syndrome de l’odeur de poisson pourri. Concrètement, la jeune femme dégage en permanence une odeur nauséabonde, insupportable pour de nombreuses personnes.
Comme on peut le comprendre facilement, le quotidien des personnes qui souffrent du syndrome de l’odeur du poisson pourri est très compliqué. Dans un entretien accordé au Daily Mail, Kelly Fidoe-White raconte à quel point cette maladie rare perturbe sa vie personnelle et professionnelle. Elle affirme avoir du mal à se justifier auprès de ses collègues ou amis.
Kelly Fidoe-White a donc appris à vivre avec sa maladie rare et à s’adapter pour que les personnes qui la côtoient ne soient plus indisposées par son odeur. "Je ne vais pas dire que si j’entends quelqu’un se plaindre, cela ne me fera rien, mais je prends ça avec du recul", explique-t-elle, sereine.
"C’est souvent arrivé qu’on me demande si je mangeais du poisson, ou qu’on dise que je sentais la mer", lâche Kelly Fidoe-White, précisant qu’elle prenait des cachets pour limiter les odeurs. De plus, la jeune femme, qui travaille dans le service radiologie d’un l’hôpital, a décidé de travailler en horaires décalés afin de ne plus être en contact avec ses collègues, fortement gênés par son odeur corporelle.
Ce n’est qu’en 2015 qu’un vrai diagnostic a été établi au sujet de la maladie rare dont souffre de Kelly Fidoe-White. Durant sa jeunesse, elle avait déjà remarqué qu’elle sentait différemment des autres. Pour y remédier, les déodorants, parfums et autres artifices n’y suffisent malheureusement pas. Il lui arrive aussi de prendre jusqu’à quatre douches par jour, voire de changer d’habits deux fois par jour. Elle doit se résoudre à vivre ainsi le restant de sa vie, mais elle l’assume avec courage.
En savoir plus sur la triméthylaminurie.