Ce nourrisson né de la technique de fécondation in vitro dite du "transfert pronucléaire" fait le bonheur d’un couple ukrainien qui ont attendu 15 ans avant de devenir parent.
Un petit garçon issu de trois parents a vu le jour en Ukraine grâce à la technique de fécondation in vitro (FIV) dite du "transfert pronucléaire". Dans ce système unique en son genre, le principe est d’utiliser le noyau de l’ovule de la mère, le sperme du père, mais aussi l’ovule d’une donneuse, soit l’ADN de trois personnes. Ce nourrisson à "trois parents" est arrivé au monde le 5 janvier dernier en Ukraine. Le couple qui cherchait à avoir un enfant depuis 15 ans sans aucun succès est heureux plus que jamais.
Ce nouveau-né est le deuxième enfant issu de "trois parents". Un petit Mexicain est arrivé au monde en 2016, mais la technique utilisée est différente du "transfert pronucléaire".
La technique du "pronucléaire" a pour objectif principal de baisser les risques de maladie mitochondriale grave, transmise exclusivement par l’ADN de la mère, explique 20 Minutes. Le bébé présente en effet les caractéristiques génétiques des trois personnes ayant participé à l’opération. La démarche permet par ailleurs de donner une chance aux personnes ne pouvant pas enfanter par la méthode naturelle. Valeri Zoukine, directeur de la clinique d’assistance à la procréation Nadiya de Kiev, lieu de naissance du bébé à trois parents, estime que cette méthode de procréation serait une aubaine pour les mères dont l’embryon ne se développe plus à différents stades après une FIV.
Les avis des scientifiques sont toutefois partagés. D’autres spécialistes estiment que le recours au transfert pronucléaire contre l’infertilité doit être réfléchi à deux fois. En effet, cette méthode doit être destinée à la lutte contre le risque de transmission d’une anomalie génétique.
Consultez notre dossier sur la fécondation in vitro.