Deux avions, l’un d’Air France et l’autre d’EgyptAir, ont failli se heurter en plein vol au-dessus de la Belgique le 1er janvier dernier. L’enquête n’est toujours pas close.
Une catastrophe aérienne majeure a été évitée de justesse le 1er janvier dernier. Au-dessus de la ville de Gand, en Belgique, deux avions, le premier, un avion de ligne d’Air France, et le deuxième, un avion-cargo d’EgyptAir, ont failli enter en collision en plein vol. L’enquête, dont les conclusions n’ont pas encore été rendues officiellement, a été ouverte immédiatement après l’incident.
L’avion d’Air France, un Airbus A32, volait à une altitude de 22 000 pieds, soit l’équivalent de 6 000 mètres. Il amorçait sa descente sur l’aéroport d’Amsterdam, aux Pays-Bas, quand il faillit entrer en collision avec l’appareil d’EgyptAir qui se trouvait en phase ascendante, à 21 000 pieds. Les deux aéronefs se trouvaient donc à 1 000 pieds, soit 90 mètres l’un au-dessus de l’autre, et 1 370 mètres l’un à côté de l’autre.
L’appareil d’Air France, qui avait décollé de Paris, transportait 116 passagers et 7 membres d’équipage. D’après le journal belge Le Soir, l’avion d’EgyptAir n’a pas respecté à trois reprises les instructions des aiguilleurs du ciel l’ordonnant d’adapter son altitude et de ne plus monter. Le Bureau d’enquête et d’accident, qui diligente les investigations, a assuré que les pilotes de l’avion égyptien ont accepté de collaborer.
Lors du crash du vol MS 804 d’EgyptAir, qui s’est abîmé près de la Crête, en Grèce, sur le trajet entre Paris et Le Caire, le 19 mai 2016, les autorités égyptiennes ont systématiquement refusé de partager les éléments de l’enquête.