La directrice du FMI risque jusqu’à un an d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende pour négligence dans l’affaire de "l’arbitrage Tapie".
Christine Lagarde a rendez-vous à partir de ce lundi 12 décembre devant la Cour de justice de la République (CJR) pour le rôle qu’elle a joué dans l’affaire de "l’arbitrage Tapie". La directrice du Fonds Monétaire International est reprochée de négligence par rapport à cet important cas de détournement de fonds en faveur de l’ancien homme d’affaires, alors qu’elle était ministre de l’Économie et des Finances en 2007. Précisément, les autorités l’accusent d’avoir fait preuve "d’une incurie et d’une précipitation critiquables".
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Interrogée par les médias sur son opinion par rapport à sa présence dans ce procès de "l’affaire d’arbitrage Tapie", Christine Lagarde a opté pour un silence prudent. Selon ses dires, elle préfère réserver ses réponses aux magistrats. Entre les colonnes de L’Obs le 30 novembre, elle a juste confirmé qu’elle se mettait "en congé" du FMI, le temps que le procès ait lieu. Aux dernières nouvelles rapporté par 20 Minutes, Patrick Maisonneuve, l’avocat de Christine Lagarde, va demander le renvoi du procès. D’après lui, " il faudrait qu’un tribunal dise d’abord si oui ou non il y a eu un détournement de fonds publics" avant de procéder au procès de la patronne du FMI.
Dans le cas où la CJR ne va pas accéder à cette requête, le procès de Christine Lagarde devrait se maintenir jusqu’au 20 décembre. La décision sur sa sentence devrait d’ailleurs être maintenue dans la foulée.
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Christine Lagarde : ses réponses embarrassées sur l’affaire Tapie - L’Obs - https://t.co/2SKpAuVsd4
— Vιη¢єηт ℓ. (@ktorz) 30 novembre 2016