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L’ambassadeur russe de l’ONU refuse de sanctionner la Syrie, car, d’après lui, les preuves avancées par l’enquête sont "insuffisantes".
Même si les conclusions de l’enquête de l’ONU sur les attaques chimiques en Syrie sont accablantes, la Russie ne semble pas être en accord avec ces résultats. Dans leur dernier rapport, les enquêteurs de l’ONU avaient accusé le régime du président syrien Bachar al-Assad d’avoir eu recours à des armes chimiques contre sa population en 2014 et 2015. Damas aurait perpétué cet acte criminel par trois fois. Afin d’étudier de près ce rapport, les ambassadeurs des quinze pays du Conseil se sont réunis à huis clos, le jeudi 27 octobre.
L’ambassade russe présente au sein des Nations Unies a refusé de sanctionner son allié syrien, pointant du doigt dans la foulée les demandes pressantes de Londres et de Paris. Les conclusions du rapport des enquêteurs "sont pleines de contradictions et donc ne sont pas convaincantes", a déclaré l’ambassadeur russe auprès des Nations unies Vitali Tchourkine lors d’une réunion du Conseil de sécurité, rapporté par Europe 1. Toujours d’après lui, les faits soulevés "dans la plupart des cas ne sont pas soutenus par des témoignages suffisants ou des preuves matérielles". L’ambassadeur russe a notamment rejeté les réclamations de la France et de Londres de sanctionner le régime syrien.
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