Depuis des années, un projet sur la mise en place de réacteurs nucléaires sur le territoire de la Grande-Bretagne a été lancé. Le groupe EDF a été choisi par Londres pour cette tâche colossale et son lancement officiel a été annoncé après la signature d’un accord jeudi dernier.
Le projet pharaonique de centrale nucléaire à Hinkley Point a enfin été signé après 10 ans d’études. Le Royaume-Uni et le groupe Électricité de France (EDF) avaient signé cet accord de grande envergure. En effet, le projet vaut 18 milliards de livres soit 21 milliards d’euros. EDF va pouvoir commencer la mise en place de deux réacteurs de type EPR sur le site de Hinkley Point, dans le Sud-Ouest de la Grande-Bretagne. Les travaux sont tellement énormes qu’il faudrait un peu moins de 10 ans avant que les réacteurs nucléaires ne soient opérationnels. La mise en service de la centrale nucléaire est en fait prévue pour la fin de l’année 2025.
Jeudi 29 septembre, le ministre des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault s’était déplacé à Londres pour la signature de ce grand projet avec les responsables d’EDF, les autorités britanniques et leurs partenaires chinois. Le ministre britannique à l’Énergie, Greg Clark représentait les autorités britanniques lors de ce grand évènement. Il s’était félicité de cet accord pharaonique selon le site de FranceTvInfo. "Le Royaume-Uni a besoin de renouveler son approvisionnement en énergie, et nous avons toujours affirmé que des centrales nucléaires comme Hinkley joueraient un rôle important", avait déclaré le responsable anglais.
La Première ministre britannique Theresa May avait donné son aval pour ce projet de centrale nucléaire après s’être donné un ultime temps de réflexion à la fin de l’été. Elle s’était donné le temps pour bien réfléchir sur ce sujet particulièrement délicat, car il a fait l’objet de nombreuses critiques. Plusieurs entités ont fait de nombreuses remarques sur les implications néfastes de la mise en place de ce projet de cenrale nucléaire tant sur le plan économique et écologique qu’en matière de sécurité industrielle.
Pour le groupe EDF, la signature de ce grand projet est synonyme de victoire. Après tant d’années de négociation et de dur labeur pour la mise en place du projet, les efforts ont enfin porté ses fruits. Ce jour était à marquer "d’une pierre blanche pour ceux qui ont travaillé aussi longtemps" sur le projet, s’était félicité le PDG d’EDF, Jean-Bernard Lévy.
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