La police de la ville de Genève a condamné une Française à verser une amende record de plus de 80 000 euros pour fausse alerte à la bombe. Son acte a entraîné la mobilisation de 145 policiers.
La facture est salée pour cette Française de 41 ans condamnée par la police de la ville de Genève, en Suisse, rapporte BFM TV. En effet, elle a été condamnée à payer une amende record de 90 000 francs suisses, soit 80 000 euros pour avoir lancé une fausse alerte à la bombe. Son acte a entraîné la mobilisation de 145 policiers et deux chiens de la brigade canine, d’après François Waridel, chef d’état-major de la police genevoise. C’est la première fois que la police de la ville de Genève dresse une amende aussi élevée, en particulier pour de tels actes. L’affaire remonte à la soirée du 26 juillet, douze jours après l’attentat de Nice, avec un appel au service des douanes de l’aéroport de Genève-Cointrin.
La Française explique que son mari lui a volé de l’argent et qu’il avait pris l’avion le lendemain avec sa maîtresse pour partir en vacances. Quelques minutes plus tard, la même femme rappelle pour dire que la maîtresse aura une bombe dans ses bagages. Le deuxième appel déclenche une alerte générale à l’aéroport, les frontières sont placées sous surveillance, et des dizaines de policiers sont mobilisés. La femme est rapidement identifiée, et interpellée à son domicile à Annecy. L’enquête montrera qu’elle a agi par jalousie.
Pour la police suisse, cette fausse alerte à la bombe a représenté 880 heures de travail, effectuées entre le 26 juillet et le 27 juillet. Selon François Waridel, si la femme ne paie pas l’amende, la police genevoise est prête à entamer une procédure en recouvrement de dettes.
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