Un homme qui exerce le métier d’avocat a été impliqué dans une affaire de traite d’êtres humains, d’incitation à la prostitution et de blanchiment d’argent. Cette histoire se passe dans la commune de Malines, une commune de Belgique.
Un salon de massage installé dans la municipalité de Malines en Belgique a été soupçonné d’avoir exploité des jeunes femmes thaïlandaises. Selon le site du 7sur7, de nombreuses jeunes femmes ont été enfermées et "obligées d’avoir des relations sexuelles tarifées avec les clients" par les gérants du salon de massage. L’avocat avait travaillé avec les dirigeants du salon et ils le payent en nature. Des masseuses thaïlandaises s’occupaient du juriste en échange de ses services. Interrogé par un juge, il avoue avoir honte de ce qu’il avait fait. "Je regrette et j’ai honte", a-t-il annoncé.
L’avocat donnait en fait des informations concernant des procédures administratives nécessaires pour le fonctionnement du salon de message. Il avait informé les gestionnaires du salon des déclarations des masseuses qui se sont plaintes auprès des autorités pour que les responsables puissent fuir selon le site belge. Les propriétaires du salon de massage risquent plusieurs années de prison pour traite d’êtres humains, incitation à la prostitution et blanchiment d’argent. Les enquêtes se poursuivent dans cette affaire.
L’avocat est dans un beau pétrin, car il risque jusqu’à douze mois de prison pour avoir aidé les gérants du salon de massage thaï de Wetteren. Il s’était également justifié lors de son interrogatoire devant le juge. "J’ai déjà été suspendu pour un mois par l’Ordre des avocats. Moralement, j’ai peut-être franchi la ligne mais pénalement, je n’ai rien fait de mal en tant qu’avocat", a-t-il déclaré. La justice belge devra donner son verdict concernant cette affaire le mois prochain.
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