Thomas de Maizière, le ministre allemand de l’Intérieur, a rejeté aujourd’hui tout "soupçon généralisé" à l’encontre des réfugiés après la série d’attaques perpétrées ces derniers jours dans le sud du pays.
L’Allemagne découvre à son tour les horreurs des tueries de masse, après la France, la Belgique, les États-Unis, les pays du Moyen-Orient et d’Afrique de l’Ouest, le Bangladesh, l’Afghanistan, rapporte Le Parisien. Le ministre allemand de l’Intérieur Thomas de Maizière a cependant rejeté aujourd’hui tout "soupçon généralisé" à l’encontre des réfugiés, notamment les demandeurs d’asile.
"Nous ne devons pas porter de soupçon généralisé contre les réfugiés, même s’il y a des procédures qui sont engagées dans des cas isolés" contre eux, a déclaré Thomas de Maizière au groupe de presse Funke à la lumière des récentes attaques à la hache et les opérations kamikazes.
Ces derniers jours, les attaques violentes attribuées à des étrangers se multiplient en Allemagne. En moins d’une semaine, le sud du pays a subi quatre attaques. La nuit dernière, un réfugié syrien a été tué dans l’explosion de sa bombe près de Nuremberg, blessant 12 personnes à l’entrée d’un festival de musique. Dans l’après-midi d’hier, un autre réfugié syrien a tué à coups de machette une femme et blessé deux autres personnes, avant d’être arrêté à Reutlingen.
Vendredi dernier, à Munich, dans le sud de l’Allemagne, un jeune Germano-iranien a tué neuf personnes avant de se suicider. La ville a dû être bouclée suite à cette attaque à la hache. Même chose, à Wurtzbourg, le 18 juillet dernier où un jeune réfugié afghan de 17 ans a grièvement blessé cinq personnes. Un drapeau de Daesh a été découvert dans ses effets personnels.