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Au lendemain d’un mini-sommet à Berlin avec François Hollande et le Premier ministre italien Matteo Renzi, la chancelière allemande Angela Merkel a prévenu que le Royaume-Uni ne pourra pas choisir à la carte" de garder ses privilèges au sein de l’Union européenne.
La décision des Britanniques de quitter l’Union européenne est un casse-tête pour les pays membres mais particulièrement pour Angela Merkel. Tout le week-end, la chancelière allemande a consulté pour définir la marche à suivre. Mardi, Matteo Renzi et le président français François Hollande et la chancelière étaient réunis à Berlin pour un mini-sommet. Lors de la conférence de presse commune, Angela Merkel a appelé à "faire au plus vite" tout en invitant à ne pas exercer de pression trop forte.
Pas de pression mais de la fermeté
En effet, ce mardi, Angel Merkel s’est montrée ferme sur l’avenir du Royaume-Uni. Tout en voulant soigner de "bonnes relations bilatérales" avec le Royaume-Uni, elle a prévenu qu’il n’y aurait pas d’Europe à la carte. "Celui qui quitte la famille européenne ne peut pas s’attendre à ce que tous ses devoirs disparaissent et que ses privilèges soient maintenus", a-t-elle dit devant le Bundestag, la chambre basse du Parlement allemand.
L’UE est "assez forte" pour surmonter le Brexit
La chancelière allemande a aussi une nouvelle fois exclu de démarrer les pourparlers tant que Londres n’aura pas formellement demandé de sortir de l’UE, une tâche que le Premier ministre David Cameron a décidé de laisser à son successeur qui doit être désigné d’ici au 2 septembre. Elle a en outre affirmé que l’Union européenne est "assez forte pour surmonter le départ de la Grande-Bretagne. Elle est assez forte pour continuer à aller de l’avant même à 27 membres".
L’UE veut un divorce rapide
Enfin, les dirigeants de l’UE exhortent que le Royaume-Uni enclenche son départ "rapidement" et sans négociation "à la carte", afin de ne pas paralyser le bloc dont l’avenir est en jeu. Le président de la Commission Jean-claude Junker a exclu que les conditions du divorce entre Londres et l’Union européenne puissent faire l’objet de "la moindre négociation secrète", ni que Londres en fixe le calendrier.
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