Au Canada, à Saskatoon, une vendeuse a été contrainte d’aller à l’hôpital après avoir été prise d’une violente réaction allergique. Cette initiative n’a pas été du gout de sa patronne qui l’a licencié par SMS.
Non-assistance à personne en danger
D’après les faits rapportés par Danielle Duperreault, vendeuse dans un magasin Urban Planet à Saskatoon, au Canada, elle se trouvait en pleine pause quand son cou s’est rapidement mis à gonfler. Elle se serait retrouvée en contact avec des poivrons, aliment qui la rend allergique. Prise de vomissements, la jeune femme a alors demandé à l’une de ses collègues de l’amener rapidement à l’hôpital. Cependant, la manager de la boutique s’est montrée réticente à cette idée et a refusé d’appeler une ambulance. Pire, la gérante aurait laissé la jeune femme se débrouiller seule pour retrouver son anti-allergène et continuait de tenir la caisse, comme si de rien n’était.
Licenciement par SMS
Quand l’ambulance est finalement arrivée et que Danielle a pu embarquer, elle a déclaré avoir reçu un texto de sa manager directe lui disant que ses heures de travail avaient été attribuées à une autre. "Elle m’a souhaité bonne chance", indique Danielle Duperreault sur le réseau social Facebook. "J’ai l’impression d’avoir été congédiée parce que c’est ma deuxième réaction allergique", raconte ainsi la jeune vendeuse qui avoue avoir déjà vécu le même cas précédemment. "La dernière fois, ça s’était bien passé parce que j’avais mon EpiPen (un ustensile utilisé pour s’injecter un anti-allergène) avec moi. Ça s’est déroulé dans le calme et je suis allée à l’hôpital. Mais cet incident a été très mal géré", commente celle qui a été licenciée abusivement, comme rapportée par Metronews.
Une histoire devenue virale sur Facebook
L’affaire de ce licenciement abusif par SMS a fait grand bruit sur le réseau social Facebook. Le post de la jeune vendeuse a été partagé plus de 17.000 fois. La présidente-directrice générale d’Urban Planet aurait même contacté Danielle Duperreault pour lui présenter ses excuses. Elle lui aurait promis de l’aider à trouver du travail. Cependant, la vendeuse n’entend pas lâcher l’affaire avec sa manager directe. D’après elle, ce serait cette dernière qui est principalement en cause.
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