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La commune de Molenbeek, qui était l’employeur de Mohamed, le frère de Salah Abdeslam, a décidé de le licencier. Il avait enchaîné les arrêts maladie après les attentats du 13 novembre 2015 à Paris.
Mohamed Abdeslam a perdu son emploi, rapporte Le Parisien. Son employeur, la commune de Molenbeek, à Bruxelles, en Belgique, a décidé de le licencier le frère aîné de Salah Abdeslam, qui était jusque-là fonctionnaire communal en charge des étrangers. Il avait été un employé modèle avant les attentats du 13 novembre 2015, après lesquels il avait enchaîné les arrêts maladie.
Les déclarations faites par Mohamed Abdeslam après avoir rendu visite à son frère en prison ont provoqué "une rupture de confiance" avec les autorités de la commune de Molenbeek. En effet, début avril, il avait raconté à la presse que son frère avait été manipulé et n’était pas au courant de l’ampleur des attentats du 13 novembre 2015.
"Si j’avais voulu, il y aurait eu plus de victimes. Heureusement, je n’y suis pas allé", aurait confié Salah Abdeslam à son frère depuis la prison. Ces déclarations avaient provoqué une polémique car les enquêteurs pensent que Salah Abdeslam était impliqué dans un projet de fusillade dans le centre de Bruxelles avant son arrestation le 18 mars.
Le frère de Salah Abdeslam, dont l’image avait déjà été mise à mal par un antécédent judiciaire qu’il avait tenté de dissimuler au début de l’enquête sur les attentats du 13 novembre 2015, n’a pas été licencié pour faute grave et devrait toucher des indemnités.
Les propos de Mohamed Abdeslam face aux journalistes après sa rencontre avec son frère en prison :
Ce qu’a dit Salah Abdeslam à son frère par BFMTV
Mohamed Abdeslam, juste après les attentats du 13 novembre 2015 :
Attentats à Paris : le frère d’un terroriste parle par leparisien