Le décollage du premier avion à l’aéroport de Bruxelles après les attentats du 22 février était précédé par une minute de silence observée par les employés. La sécurité a été renforcée.
Le premier décollage d’un avion à l’aéroport international de Bruxelles après les attentats du 22 février était un événement très symbolique, commente Europe 1. Les employés de l’aéroport ont observé une minute de silence avant le décollage. Il s’agissait d’un avion de la compagnie Brussels Airlines qui faisait la liaison entre Bruxelles et Faro, une ville du sud du Portugal. Des applaudissements nourris ont également retenti dans l’aéroport.
Dispositif de sécurité hautement renforcé
Des militaires armées ont été présents dans l’aéroport de Bruxelles. Les passagers devaient se présenter trois heures avant le décollage car pour accéder au terminal, et devaient passer plusieurs contrôles de police. Les se tenaient prêts, quelques mètres derrière eux.
Seuls les voyageurs munis de billets et de papiers d’identité ont accès au hall d’enregistrement, où les bagages sont immédiatement enregistrés. Il faudra attendre un bon mois avant de revenir à une activité normale, selon un employé de l’aéroport de Bruxelles.
Un prestataire de l’aéroport de Bruxelles observe un excès de zèle. Il travaille depuis des années avec l’aéroport avec sa société de transport : "Même nous qui travaillons ici, on n’a pas d’accès. On doit aller aux quatre coins de la Belgique pour apporter des passagers, alors que normalement, ça prend dix minutes", a-t-il rapporté.