Capture d'écran/Europe1
Au lendemain des attaques à Bruxelles, le Premier ministre Manuel Valls se déplacera en Belgique ce mercredi après-midi en compagnie du secrétaire d’État aux affaires européennes Harlem Désir. Invité de la matinale d’Europe1, il a également déclaré qu’il s’agissait d’une guerre pas comme les autres.
Le chef du gouvernement Manuel Valls est attendu à Bruxelles ce mercredi après-midi, au lendemain d’une attaque qui fait au moins 34 morts et près de 200 blessés.
Une conférence de presse conjointe avec Jean-Claude Juncker
À son arrivée à Bruxelles, Manuel Valls rencontrera le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker. "Ce temps d’échange sera l’occasion d’établir un point de situation précis sur les sujets européens fondamentaux, notamment, la lutte antiterroriste, la crise des réfugiés, et les enjeux économiques et sociaux", est-il indiqué dans le communiqué relayé par Le Figaro. Le Premier ministre donnera ensuite une conférence de presse conjointe avec Jean-Claude Juncker à 14h15 avant de discuter avec son homologue belge à 15 heures.
En déplacement à #Bruxelles ce mercredi 23 mars avec le Premier ministre @manuelvalls → https://t.co/UVe4U8Daza pic.twitter.com/VXdvIK1qT3
— Harlem Désir (@harlemdesir) 23 mars 2016
Un terrorisme qui détruit ce que nous sommes
Le locataire de Matigon n’est pas resté sans réagir face à cette double explosion survenue dans la capitale belge. Au lendemain des attentats qui ont durement visé Bruxelles, Manuels Valls a de nouveau affirmé sur Europe1 ce mercredi que le monde doit se lancer dans une guerre contre le terrorisme, et plus spécifiquement contre l’État islamique. "C’est le monde entier qui doit réagir", a-t-il insisté. Le Premier ministre estime qu’il ne s’agit pas d’"une guerre comme les autres". Selon lui, ce n’est même pas le type de terrorisme rencontré dans les années 1970-1980. "Ce terrorisme veut détruire ce que nous sommes, notre mode de vie... Des gens à des terrasses de café, qui prennent l’avion, le métro", a expliqué le chef du gouvernement.
Les urgences selon Manuel Valls
Manuel Valls parle ensuite d’une guerre "de longue haleine" qui s’annonce contre un ennemi à la fois "intérieur et extérieur". Il a précisé que la France et la Belgique sont désormais unies pour faire face au terrorisme. Mais à l’heure actuelle, l’urgence est selon lui le renforcement du contrôle des frontières extérieures de l’Union européenne et le fait de s’assurer que plus personne ne puisse passer avec de faux papiers.
En ce qui concerne les grands événements populaires comme l’Euro 2016, le Tour de France et d’autres encore, le Premier ministre Manuel Valls a assuré qu’ils "auront lieu".
La guerre contre le terrorisme, "une guerre pas... par Europe1fr