"L’Europe est en crise de nerfs", a annoncé Alexis Tsipras qui dénonce la politique adoptée par l’Autriche et les pays des Balkans dans la gestion de la crise des migrants.
La Grèce demande aux Européens de choisir entre "la peur et le racisme et la solidarité" face à l’afflux des migrants.
La gouvernement grec est en grande difficulté ces derniers temps avec les quelques 300.000 migrants qui y sont bloqués. En effet, l’Autriche et les pays des Balkans ont fixé des restrictions à l’entrée de leurs frontières. Cette situation poussera "l’Europe à la ruine", a-t-il averti. Le Grec Dimitris Avramopoulos, commissaire européen aux Migrations et aux Affaires intérieures, craint que le nombre de migrants bloqués en Grèce en attendant l’ouverture des frontières vers l’Europe occidentale n’atteigne les 100.000 avant la fin du mois.
Selon Le Figaro, le premier ministre grec a lancé lors d’une réunion du comité central de son parti que "L’Europe est en crise de nerfs". Il a alors déploré que "L’Europe d’aujourd’hui est écrasée sous l’austérité et les frontières fermées. Elle laisse ses frontières ouvertes à l’austérité mais les ferme à ceux qui fuient la guerre".
Par ailleurs, Alexis Tsipras avait également annoncé lors d’une interview avec le journal Bild ne va pas "enfermer" les réfugiés en Grèce. "Nous ne pouvons pas enfermer les gens, c’est contraire aux traités internationaux. Nous pouvons seulement aider à les secourir en mer, à s’occuper d’eux et à les enregistrer", a-t-il lancé.
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