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La crise migratoire était le sujet principal de la conférence de presse tenue par le chef de l’Etat François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel ce vendredi 4 mars à l’Elysée.
Les deux dirigeants se sont convenus d’un durcissement du contrôle des frontières extérieures de l’espace Schengen.
La nécessité de connaître les origines des migrants
Après avoir discuté de l’actuelle crise des migrants, le président de la République François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel ont donné une conférence de presse conjointe à l’Elysée, vendredi 4 mars. Ils ont décidé ensemble du renforcement du contrôle des frontières extérieures de l’espace Schengen. "Nous devons nous assurer des origines [des migrants], de leurs parcours et de leurs droits, d’où l’importance d’assurer le contrôle des frontières extérieures", a indiqué François Hollande sur le récit de Francetv Info. Le chef de l’Etat a ensuite insisté sur le rôle des "hotspots". Ces centres d’enregistrement et de sélection des arrivants doivent selon lui accueillir les réfugiés qui relèvent du droit d’asile et reconduire les autres.
Une bateau déployé en mer Egée
Dans la démarche de durcissement de ces contrôles, la France s’engage à fournir "un bateau" à la disposition de l’Otan. Cette initiative entre dans le cadre d’une mission de surveillance en mer Egée, proposée début février par l’Allemagne, mais elle n’a pas encore commencé. "Celle-ci doit être rapidement opérationnelle", a lancé la chancelière Angela Merkel, alors que la mise en place de cette flotte ne semble pas être une urgence pour la Turquie. "Les réfugiés syriens qui fuient la guerre doivent être accueillis au plus près de leur pays : en Turquie, au Liban, en Jordanie", a de son côté déclaré François Hollande.
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