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Alors que le nombre de réfugiés et migrants en Grèce s’élève aujourd’hui à 22 000, ce chiffre pourrait tripler en mars.
La crise des migrants bat toujours son plein et la Grèce craint une hausse considérable des réfugiés bloqués sur son territoire en mars.
Entre 50.000 et 70.000 migrants le mois prochain
Le ministre grec de la Politique migratoire, Yiannis Mouzalas a fait l’annonce ce dimanche 28 février. "Selon nos estimations, le nombre de ceux qui seront pris au piège dans notre pays s’établira entre 50.000 et 70.000 personne le mois prochain", a-t-il déclaré en précisant que la Grèce compte aujourd’hui 22.000 réfugiés et migrants.
Une décision fatidique
Comme rapporté par 20 Minutes, près de 6 500 d’entre eux se trouvaient bloqués dimanche dans un camp de fortune implanté près du village d’Idomeni, dans le nord de la Grèce, à la frontière macédonienne. Samedi, seulement 300 personnes ont été autorisées par les autorités de Skopje à franchir ce poste-frontière. Après que Skopje a décidé la semaine dernière de refuser l’accès à son territoire aux Afghans et de renforcer le contrôle des documents d’identité pour les Syriens et Irakiens, la ville de Macédoine est devenue un goulot d’étranglement.
L’histoire se complique
La situation sur la crise des migrants ne devrait pas s’arranger d’ici peu. En effet, la Slovénie et la Croatie, membres de l’UE, ainsi que la Serbie et la Macédoine ont décidé vendredi de limiter à 580 le nombre d’hommes, de femmes et d’enfants circulant quotidiennement par leur territoire. Avec leur décision, ces pays ont mis les bâtons dans les roues à l’Autriche qui a fait le choix de n’accueillir que 80 demandeurs d’asile par jour, et 3.200 personnes en transit.
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