Vendredi soir, 28 chefs d’État et de gouvernement participant à un Conseil Européen décisif à propos de la question du Brexit devaient se retrouver pour un "English Dinner", censé sceller le compromis qui met l’Europe sous tension depuis des mois. En attendant, Angela Merkel était bien décidée à calmer sa faim. Elle s’est rendue à pied vers la célèbre Maison Antoine pour manger des frites.
Les discussions de négociation entre l’Union européenne et le Royaume-Uni ont duré de longues heures à Bruxelles vendredi 19 février. Ce n’est qu’en fin de soirée qu’un accord a enfin été trouvé entre les 28 pays membres. De quoi malmener les estomacs de leurs représentants. Un "petit-déjeuner anglais" était d’abord annoncé mais repoussé à chaque fois en brunch puis en lunch. Finalement, les 28 dirigeants de l’UE devaient se retrouver autour d’un "English Dinner".
C’en était trop pour la chancelière allemande Angela Merkel
qui a profité d’une pause en début de soirée pour aller se restaurer
dans les rues de la capitale belge. Elle s’est offerte une "pause frites" dans l’une des plus fameuses friteries bruxelloises, la Maison Antoine.
L’« English dinner » repoussé, Angela Merkel va chercher des frites à la Maison Antoinehttps://t.co/0iIxrEG4uX pic.twitter.com/rMfOsB9fMD
— Le Soir (@lesoir) February 19, 2016
"Nous n’avons rien mangé de toute la journée. Nous avons cherché dans l’immeuble qui abrite le Conseil, et n’avons rien trouvé d’approprié. Il n’y a pas beaucoup de choix par ici. Et la maison Antoine est une institution", a expliqué, amusée, la délégation allemande après le buzz créé par la promenade gastronomique impromptue.
After an EU breakfast became brunch then lunch, Angela Merkel was seen popping out for chips as EU talks continuehttps://t.co/1nbtXh8kv8
— ITV News (@itvnews) February 19, 2016
Le sommet européen qui s’est ouvert jeudi s’étirait dans la soirée de vendredi, après une multiplication de consultations et tête à tête entre dirigeants nationaux, le Royaume-Uni et les institutions européennes, destinées à finaliser un accord sur les réformes exigées par le Premier ministre britannique David Cameron.