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Le Premier ministre britannique David Cameron entame ce mercredi la dernière ligne droite des négociations afin d’éviter le Brexit. Ces discussions vont se tenir alors qu’un sommet crucial de Bruxelles se tiendra ce jeudi 18 février.
Un accord final avant le sommet de l’UE
Les négociations pour trouver une solution au Brexit vont commencer ce mercredi 17 février. Le Premier ministre britannique David Cameron ainsi que les hauts dirigeants de l’Union européenne vont se réunir pour tenter de trouver un accord final afin d’éviter au Royaume-Uni, une sortie de l’Union européenne. Ces négociations surviennent alors que le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a refusé mardi l’éventualité d’un échec des discussions au sein de l’UE. "Nous n’avons pas de plan B, nous avons un plan A. La Grande-Bretagne restera dans l’Union européenne et sera un membre constructif et actif de l’Union", a insisté M. Juncker, qui a rencontré M. Cameron à Bruxelles.
Pas de plan B envisageable
D’après le président de la Commission européenne, recourir à un plan B donnerait l’impression que l’UE envisage sérieusement la possibilité d’une Brexit possible. C’est donc la raison pour laquelle celui qui joue un rôle de "facilitateur" dans ces négociations ne veut envisager aucunement la solution du plan B. De son côté, David Cameron a promis la tenue d’un référendum pour faire voter à la population britannique le maintien du pays dans la zone euro. Il espère ainsi arracher un compromis lors du sommet de l’Union européenne qui va se tenir ce jeudi 18 février et ce vendredi 19 février, à Bruxelles.
Des négociations très divisées
Pour l’heure, les discussions entre David Cameron et l’Union européenne sont encore dans le flou total. Dans la foulée de son entrevue avec Jean-Claude Juncker, le Premier ministre britannique a également rencontré ce mardi le président du Parlement européen, Martin Schulz. Ce dernier a indiqué dans un communiqué qu’il restait encore des "détails à régler" par rapport aux négociations. Certains parlementaires européens pointent du doigt les exigences de réformes de M. Cameron. D’autres dénoncent cependant une "mascarade", tel l’europhobe britannique Nigel Farage.
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