Le Pôle Nord a atteint des températures comprises entre 0 et 2 degrés Celsius, ce mercredi. Elles sont ainsi supérieures d’au moins 20 degrés aux normales saisonnières. Ce temps est considéré comme anormalement doux pour cette partie de la planète.
Une dépression serait à l’origine de ce climat
Le changement climatique affecte indéniablement le temps au Pôle Nord. Ce dernier est devenu anormalement doux, avec des températures comprises entre 0 et 2 degrés Celsius, ce mercredi 30 décembre. Cette situation qui enregistre une hausse d’au moins 20 degrés aux normales saisonnières s’explique par une grosse dépression qui affecte l’Atlantique Nord, d’après les services de météorologie au Canada. "C’est une dépression extrêmement violente et extrêmement puissante, ce n’est donc pas surprenant que les températures chaudes soient poussées si au nord et que des vents violents touchent l’Angleterre", explique en détail Natalie Hasell, météorologue au ministère canadien de l’Environnement.
Les endroits touchés par la dépression
La dépression serait d’abord passée par l’est du pays avec un Noël particulièrement chaud avant de gagner l’Atlantique. Pour rappel, il faisait 15,9 °C le 24 décembre à Montréal. Le phénomène météorologique est peu commun, vu qu’habituellement les températures sont souvent proches de -10 degrés à cette période de l’année. Actuellement, la dépression est concentrée sur l’Islande. Elle y a fait baisser la pression de l’air à 928 hectopascals, entraînant ainsi des vents de 140 km/h et des vagues de 15 mètres de haut. Du côté de l’Angleterre, l’armée a même été mobilisée pour faire face à ces intempéries.
Une hausse soudaine du mercure
Des scientifiques américains du North Pole Environmental Observatory (NPEO) ont relevé que le mercure avait connu une soudaine hausse au cours de ces deux derniers jours. Il est passé de moins 37 °C lundi, à moins 8 °C mercredi, au niveau d’une balise dans l’Arctique située à environ 300 km du Pôle Nord. Pour rappel, l’Arctique est la partie du globe qui est la plus affectée par le réchauffement climatique. Les températures actuelles dans cette partie de la planète peuvent s’élever à trois degrés minimum par rapport à l’ère préindustrielle.
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