Plusieurs chercheurs de l’université de Liverpool ont révélé que le suicide des personnes handicapées en Grande-Bretagne serait en rapport avec le durcissement des conditions d’attribution de l’allocation parmi cette catégorie de personnes.
Le désespoir est au rendez-vous en Grande-Bretagne après l’application des conditions drastiques d’attribution de l’allocation aux handicapés, notamment depuis 2010.
Les critères d’éligibilité à l’attribution des allocations devenus trop sévères
Cette situation aurait poussé près de 600 personnes à mettre fin à leur vie. Cette hypothèse a été dévoilée par les chercheurs de l’université de Liverpool qui ont avancé le lien probable entre la réduction ou la perte des allocations et le suicide de près de 590 personnes handicapées. De nombreux observateurs de ce pays estiment depuis que les critères nationaux d’éligibilité à l’attribution de ces allocations sont devenus trop stricts, entraînant une pression insoutenable sur les handicapés ne pouvant exercer un métier.
Une hausse de consommation d’antidépresseurs
Même si cette relation n’a pas encore été officiellement reconnue, les chercheurs de l’université de Liverpool ont observé qu’au sein des quelque 149 autorités locales qui avaient décidé entre 2010 et 2013 de réviser leur calcul d’attribution, le taux de suicide a connu une augmentation considérable. C’est le même cas pour le nombre de souscriptions à des antidépresseurs. "Les chercheurs ont découvert que sur les 149 autorités locales qui avaient réajusté leur calcul d’attribution entre 2010 à 2013, le taux de suicide et de souscription aux antidépresseurs avait considérablement augmenté", rapporte Actualité Houssenia Writing que cite 20 minutes dans ses colonnes de ce lundi 30 novembre.